La séparation

J’ai très tôt ressenti la séparation, le côté éphémère du vivant, des individus, des animaux. Cela m’a conduit à me durcir, à créer une protection afin de ne plus ressentir cette souffrance. J’ai développé au fil de mes jeunes années, une armure impénétrable et froide. Cette attitude de repli amputait mon existence de la joie de vivre.

Depuis quelques temps, cette carapace se fendille. La sensibilité autrefois camouflée par nécessité, rejaillit… mais à quel prix! C’est dur d’être « humaine », de vivre cette humanité, de s’exposer dans sa vulnérabilité.

L’accueil de ce qui est (dont cette sensibilité) est le vécu de l’AMOUR.


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